Buisson Saint-Louis

le bâtiment du Buisson Saint-Louis au début des travauxcoupe transversale Buisson Saint-Louisouvriers du chantier du Buisson Saint-Louisfuturs habitants participant à des visites de chantier au Buisson Saint-Louisle chantier du Buisson Saint-Louis dans une phase déjà avancéevue générale du Buisson Saint-Louisentrée du Buisson Saint-Louis, sous le porche depuis l'axe principalun des escaliers du Buisson Saint-Louis menant aux étagesde l'intérieur d'un logement du Buissson Saint-Louis, vers la cour principale et vue sur un autre logementde l'intérieur d'un logement du Buissson Saint-Louis - vue sur la cour principaleune fenêtre du Buisson Saint-Louis donnant sur un petit jardin privatif -  à noter les étagères permettant de vue intérieure du Buisson Saint-Louis

Fiche technique

Maître d’ouvrage : S.P.C. Le Lavoir du Buisson Saint-Louis Société civile particulière constituée par les futurs habitants
Surface : 1 650 m2/HO 1 300 m2
Conception : 1979
Livraison : 1983
Maître d’oeuvre : Bernard Kohn, Dominique Tessier architecte assistant et chargé du suivi de chantier
Bureau d’étude : ARUP France, Georges Rouch, acousticien
Bureau de contrôle : Socotec
Entreprises gros oeuvre : Tursic Sarl plus dix entrepris

Document Buisson Saint-Louis

Habitat en autopromotion - Extraits

Habitat

Le Lavoir du Buisson Saint-Louis

Un film de Claude Baïotti et Philippe Mollon-Deschamps
Concevoir son habitat

 

Le Buisson Saint-Louis

Le Buisson Saint-Louis, Paris Xe, est l’illustration, la mise en œuvre exemplaire de la notion d’architecture participative.
C’est à la fois un rêve d’architecte et un rêve d’habitants : inventer ensemble la maison « idéale » de chacun. Les futurs habitants ont d’abord choisi un lieu, puis un architecte pour interpréter leurs désirs.
C’est un îlot sur l’emplacement d’un lavoir industriel du XIXe siècle, un petit paradis de permanence au milieu d’un quartier populaire et cosmopolite qui, lui, n’a cessé de bouger socialement.
Travail long, passionnant, où chacun rassemble, à la demande de l’architecte, sur du papier kraft, des photos de détail ou d’ambiance, d’objets ou de lieux aimés. Travail en groupe et en atelier, de dessins, de simulations en maquettes.

Qu’en est-il trente ans après ?

Une génération est née et a grandi au Buisson Saint-Louis. Les jeunes n’ont pas envie de quitter ce lieu. Les parents ont fait l’apprentissage de l’autogestion, ils ont dû affronter le dur désir de durer en se confrontant aux problèmes de fonctionnement et d’entretien. À ce jour, aucun uniquement une famille a déménagée.
C’est une sorte de bateau-lavoir vaste et compact, un montage très savant et très ludique, un labyrinthe d’appartements encastrés les uns dans les autres, aux façades largement vitrées, donnant sur des espaces intérieurs extérieurs, courettes, patio, jardin, plan d’eau, escaliers, paliers, colonnes, coursives, terrasses, rampes, allée centrale, coins et recoins dignes d’un vrai terrain d’aventure pour tous usages et tous les âges.
Aujourd’hui où l’on parle à nouveau de « démocratie participative », de renaissance des «  individualités collectives  », d’alternatives aux manières de penser, de vivre et d’habiter le monde, pourquoi ne pas aller voir de plus près, faire la radiographie de cette expérience d’architecture « participative » pleine de sens et d’humanité ?

Programme

Reconversion d’un lavoir industriel Paris Xe en structure bois en :
• 14 unités de logements, 2 triplex, 10 duplex, 2 plain-pied.
• Lieux communautaires destinés aux services, aux loisirs communs et aux enfantses gros oeuvre : Tursic Sarl plus dix entrepris

Projet

Situé sur une parcelle étirée en profondeur, le lavoir était composé de deux constructions à pans de bois datant du xixe siècle.
La structure porteuse du bâtiment principal a été conservée, les façades ont totalement été remaniées, un niveau de plancher intermédiaire a été créé.
Les fondations absentes ont été réalisées sous chaque poteau.

Réalisation

Reconstruit intégralement en maçonnerie, le petit bâtiment en avant qui ferme la cour intérieure s’inscrit exactement dans les volumes de la construction en bois préexistante. Les appartements, en duplex et triplex, très imbriqués, se prolongent d’un bâtiment à l’autre par des ponts jetés entre les deux.
Le remplissage de la façade a été conçu de façon à mettre en valeur la structure bois du bâtiment laissée apparente.